cadd**®
cadd**®, c’est quoi ?
Un projet multidisciplinaire participatif associant la danse, et les arts plastiques “visuels” que sont la photo et la vidéo.
Conçu pour être co-participatif, il permet à la compagnie de co-créer plusieurs
œuvres dansées et visuelles via des ateliers de création ouverts à tous·tes. Ce
processus est marqué par deux temps forts : la kermesse et le spectacle-exposition.
La kermesse se veut être un véritable événement extérieur populaire de quartier
élaboré conjointement avec le personnel de l’espace d’accueil et ses usagers,
habitant·e·s du quartier.
Celle-ci sera annonciatrice du spectacle final mêlant danse, photos et vidéos. Les
ateliers danse et les ateliers photo-vidéo permettent la co-conception d’œuvres
participatives. La restitution dansée des ateliers est présentée lors de la kermesse.
Les ateliers photos ont aussi lieu pendant la kermesse. Associant ateliers et
restitution, cette kermesse est donc l’occasion ludique d’un rappel de tri des déchets après conception d’œuvres in situ.
cadd**®, la kermesse
Pourquoi cadd**® ?
Tout se passe autour d’un seul objet : le caddie à travers son époque et ses utilisations.
Les caddies cabas encore utilisés aujourd’hui sur les marchés sont renommés cabas, la marque caddie étant déposée depuis. En effet, le caddie fut inventé par le français Raymond Joseph en 1957 à son retour des États-Unis, dont l’objectif était d’augmenter ses ventes, pallier aux difficultés physiques de ses clients.
C’est après un séjour de golf qu’il a l’idée de nommer sa marque “Caddie”. Il
s’approprie l’anglicisme du mot “cadet”, introduit par la Reine Marie d’Écosse
désignant les militaires portant les clubs de golf de la famille royale. Il dépose
d’emblée sa marque dans plusieurs pays. Le volume de production de caddies
extraordinaire se veut représentatif de l’arrivée de la nouvelle époque de
surconsommation [INA, C. Beyer, 2022].
Pourtant, celui-ci devient aussi le symbole de différentes couches sociales.
Selon le milieu, il peut même être remplacé par des porteurs ou des domestiques,
tandis qu’il est indispensable pour faciliter la vie quotidienne d’autres (C.
Grandclément et F. Cochoy, 2006).
Il existe effectivement une réalité sociale où certaines personnes sans domicile fixe utilisent ces derniers pour stocker et transporter leurs effets personnels, afin de faciliter leur vie quotidienne.
Et notre environnement ?
À l’heure actuelle, selon l’ADEME, le chariot moyen de référence des Français
entraîne la production de 83 kg de déchets par habitant et par an.
Un acte d’achat réfléchi représenterait une réduction de 40% par an, soit 33 kg/hab/an.
Si chacun⸱e faisait cet effort de réduction, l’agence de l’Environnement estime que cela représenterait une réduction de 2 millions de tonnes de déchets en moins par an sur l’ensemble du territoire.
Alors que des opérations “Caddie malin” sont organisées pendant la semaine
européenne de la réduction des déchets, on pourrait aussi se demander quel est le rôle indirect de celui-ci dans notre production de déchets personnels ?